Classement Subjectif : 15ème position

Sing Street , John Carney - 15ème position 

Après New York Melody, John Carney se lance dans un autre film mi-musical mi-comédie romantique. Sauf que cette fois-ci, il maitrise son matériau et sait où il veut arriver. 
Dans Sing Street, la musique - en plus d’être le point de départ du film : “on va fonder un groupe“ - est à l’origine de chacun des propos, chacun des situations, ce qui se ressent tant les blagues et/ou piques sur le monde de la musique sont fines et omniprésentes. L’histoire entre le chanteur et sa muse, puisqu’il faut bien appeler ainsi le personnage joué par Lucy Boynton est bien présente également en restant toujours mesurée. 

L’ambiance visuelle de l’Irlande des années 1980’s est très bien rendue, notamment grâce à une galerie de personnages hauts en couleur (mention spéciale au petit roux autoproclamé producteur et à son accent à couper au couteau), archétypes satiriques ou non d’une époque. 
Le scénario semble se dérouler tout seul, porté par les morceaux du groupe Sing Street, dont les paroles sont souvent en adéquation avec l’intrigue… ce qui aurait pu être poussif et caricatural si ce n’était pas aussi bien dosé 


Sing Street est donc, comparé à son prédécesseur et aux nombreux biopics musicaux, un vrai film musical ; dans le sens où il n’est pas une comédie musicale puisque la musique reste en fait trame de fond, sans être partie intégrante de l’intrigue. Seule petite réserve, il ne sera sans doute pleinement apprécié que par un public d’initiés (tant à la pop anglaise des années 80’s qu’à la place de chaque musicien dans un groupe) qui l’apprécieraient dans sa globalité.  

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