Classement Subjectif : 13ème position

Ma vie de courgette, Claude Barras

Avez-vous déjà vu… des problématiques de film français abordée par un film en stop motion ? Maintenant, oui. 

Le doublage et l’animation sont follement bien réalisés, pour 1h06 de pur plaisir. 

1h06, mais à aucun moment le film ne prend pas son temps, ou à l’inverse va trop vite (preuve sans aucun doute que la durée moyenne des films en 2016 est bien trop élevée !). 

Très rapidement, on se prend d’affection pour le héros et ses petits camarades, tous archétypes “accidentés de la vie“  mais en même temps si innocents, l’air de ne pas y toucher. 

Les scènes sont toutes belles, et surtout ont toutes un sens (ce qui est suffisamment rare pour être souligné). Certaines sont simplement magnifiques tant elles sont bigger than life : sept enfants dans un chalet en montagne, une boum de fin de classe de neige, et Eisbaer - Ich möchte  ein Eisbaer sein - de Grauzone en fond sonore. Fantastique. 

Et le mieux, c’est que ce film a en fait deux visages ; un premier pour l’adulte qui comprend ce qui n’est qu’évoqué, et un second pour l’enfant qui y voit surtout une grand aventure potache. Pour preuve, la salle, composée presque à moitié de second groupe - un parent et un accompagnateur ? Non, pas forcément : nombreux étaient les adultes qui étaient venus seuls - a su à la fois rire de bon coeur et adoptes de graves silences. 

Ma Vie de Courgette, définitivement le coup de coeur de cette année 2016.