Bring us our Bob back
Bob Zemeckis devait être un peu fatigué quand il a réalisé Alliés, de même que Steven Knight quand il a rendu son scénario. Tout le monde vieillit, malheureusement.
Sur le plan formel, c’est d’un convenu affligeant, fade et souvent à la limite du cliché (limite qu’Alan Silvestri, le - pourtant génial - compositeur franchit allègrement dans ses choix de composition !), et d’une longueur quasi insoutenable.
On en vient à espérer que tout cela se termine rapidement, et, surprise, Marion Cotillard (dont le surjeu dans toute la dernière partie du film est admirable) nous exauce en se suicidant. Apparemment, seul Brad Pitt ne l’avait pas vu venir tant ses mimiques et grimaces quand il la pleure sont grotesques.
Finalement, seuls les personnages très secondaires comme le dignitaire multilingue allemand - cliché - joué par… le savoureux August Diehl (abonné à ce genre de rôles pour notre plus grand plaisir) ; et la solaire Lizzy Caplan parviennent à nous faire passer un bon moment… lors de leur cinq minutes d’apparitions respectives. Dix minutes sur deux heures, c’est PEU.
C’est triste à dire, mais je ne recommanderai à personne ce dernier film de Bob (tout en espérant que cela ne soit pas le dernier !).
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